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AIDONS LES ENFANTS DU TAMIL NADU
22 décembre 2010

ACTUALITES

bulletinchandolas0611

Bulletin Municipal de Chandolas

Juin 2011

 

DLdu14mai0001

 

Dauphiné Libéré du 14 mai 2005

(édition Sud-Ardèche)

 

KELVIKURI

Voici le pitch de ce petit film réalisé par STALIN l'un de nos protégés :

Après ses jeux, Subash rentre à la maison car il est l'heure d'aller à l'école. Il n'y a plus rien à manger, il part à l'école le ventre vide.

Pendant la classe, un créancier vient réclamer à la maman de Subash le remboursement d'une dette qu'elle ne peut honorer. Le créancier lui propose alors de faire travailler Subash (et sa soeur) jusqu'à extinction de la dette.

Subash rentre de l'école avec des récompenses, mais le lendemain, il partira travailler, ainsi que sa soeur.

C'est le jour du départ, Subash et sa soeur se rendent à la gare et passent devant des affiches annonçant l'interdiction du travail des enfants et la scolarisation obligatoire .... ?

 

Education : les enfants à l’école de la débrouille

Depuis le 1er avril 2010, le gouvernement indien s’est lancé dans une grande réforme de l’école primaire. En attendant les premiers résultats, l’accès à une éducation correcte passe encore par le système D. Reportage.

 

Ecole privée de Khadeer (Delphine LEGOUTE)

Bienvenue à Dreamland. Cette école privée au sud de New Delhi ressemble à un véritable parc d’attraction. Murs aux couleurs chatoyantes, petit train grandeur nature, piscine derrière le bâtiment… Un pays des merveilles qui tranche avec la pauvreté des alentours. A l’intérieur, des télévisions à écran plat retransmettent l’image des caméras de surveillance, rivées sur l’aire de jeux des enfants. Les élèves, entre 3 et 10 ans, sont aussi ordonnés et propres que le matériel. La directrice, Tripta Sahai, en sari vert et or, parée de bijoux, dirige le tout d’une main de fer depuis son bureau climatisé, à l’aide d’une sonnette qu’elle utilise frénétiquement.

« Des professeurs trop occupés à faire la sieste »

A une centaine de mètres de Dreamland, c’est un autre monde. Trois bâtiments d’un vert-eau délavé surplombent un quartier aux rues défoncées, jonchées de détritus. C’est une école publique, et elle tombe en ruine. On distingue à travers les fenêtres grillagées des murs encrassés. Impossible d’y entrer sans autorisation. « Le gouvernement veut cacher sa misère », explique Dharmedar Beniwal, directeur d’un centre de soutien scolaire du quartier géré par l’ONG Enfances Indiennes.

 

Ecole publique de Khadeer (Delphine LEGOUTE)

« 60 à 70 enfants par classe, 1500 filles le matin et 1500 garçons l’après-midi »

« Les enfants sont de 60 à 70 par classe, 1500 filles le matin, relayées par 1500 garçons l’après-midi, se désole-t-il. Il n’y a aucune hygiène, pas d’eau potable, des instituteurs toujours absents ou trop occupés à faire la sieste. » Dans un système où il ne faut avoir que 3,3/10 pour réussir l’examen de fin d’année et où le redoublement est interdit jusqu’en 4ème, les professeurs se contentent d’enseigner le minimum du programme.

Conscient des problèmes, le gouvernement a voté l’an passé la Loi pour le Droit à l’Education, qui prévoit l’accès gratuit et obligatoire pour les 6-14 ans. Avec 200 millions d’enfants scolarisés dans le pays, on estime que 90% des familles ont déjà accès à une école dans les environs. Un repas gratuit est même servi chaque midi dans toutes les écoles publiques, afin d’inciter les plus pauvres à envoyer leurs enfants en cours. Les dépenses gouvernementales liées à l’éducation devraient par ailleurs augmenter de 24% pour l’année 2011, et 3 milliards d’euros seront investis sur cinq ans pour assurer la construction de nouvelles infrastructures et la formation des instituteurs.

Passage obligé par le soutien scolaire

Pour l’heure, la qualité de l’enseignement fait en tous cas défaut. La preuve : dans cette nouvelle loi, l’Etat souhaite réserver 25% des places dans le privé à des enfants défavorisés. Face à l’échec des écoles publiques, le soutien scolaire est devenu la norme à New Delhi. La demi journée de libre laisse place à une nouvelle session de cours, dispensée par des enseignants, dans des coaching centers privés, ou par des bénévoles dans des associations. A Dreamland, la principale se targue d’accueillir gratuitement chaque après-midi une vingtaine de petites filles défavorisées. « Nous leur offrons la même qualité d’enseignement qu’aux autres élèves, insiste-t-elle. Elles passent la matinée dans leur école publique puis viennent ici lorsque les autres sont parties. » Pas question pour autant de mélanger les classes sociales. L’école pour tous, certes, mais chacun à sa place.

Ailleurs, dans les rues pauvres de Govindpuri, se tient le siège d’« Enfances Indiennes ». Ici, pas de jouets à foison mais de grands tapis pour accueillir gratuitement des groupes d’une trentaine d’enfants, venus sur leur temps libre pour revoir leurs bases. Quelques tableaux blancs, des stylos tout neufs et une petite bibliothèque font l’affaire. D’anciennes mères au foyer font office de professeurs improvisés, sans grande expérience mais « très impliquées et sensibles aux problèmes de ces enfants », explique la fondatrice, Anuradha Bakshi.

Centre de soutien scolaire        "Enfances Indiennes" à Khadeer (Hélène RENAUX)

En onze ans, l’ONG a ouvert neuf centres dans New Delhi, comme à Khadeer où 300 filles et garçons se relaient. Le responsable, Dharmerdar Beniwal, présente fièrement ses protégés, “tous premier ou deuxième dans leur classe depuis qu’ils sont ici”. Il y a notamment Apurva, 13 ans, gratifié meilleur élève de la capitale en 2010 grâce à ses résultats aux examens. La plupart ne connaissaient pas leur alphabet en arrivant. Aujourd’hui, Dharmerdar Beniwal veut prouver qu’il ne tient qu’aux écoles gouvernementales de dispenser un enseignement de qualité. Et que la réussite n’est pas une question de moyens.

Hélène RENAUX et Delphine LEGOUTE in DELHI PLANET (http://www.delhiplanet.fr)

 

 

 

 

Voici la carte de voeux pour l'année 2011 :

 

voeux_tamil_nadu_2011_1

 

 

 

 

 

COUPURES DE PRESSE :

 

dl140806

 

Dauphiné Libéré (édition Sud Ardèche) du 14/08/2006

 

DL25102006

Dauhiné Libéré (Edition GRENOBLE) du 25/10/2006

 

journalfontaine1106

Journal FONTAINE RIVE GAUCHE Novembre 2006

 

 

DL22_12_090001

 

 

Le Dauphiné Libéré (édition Grenoble) du 22/12/2009

 

Courrier_International

Courrier International

 

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